Les acteurs politiques
- Acteurs institutionnels directement ou indirectement élus comme le président. Le pouvoir est divisé entre eux.
- Administration publique.
- Partis politiques.
- Groupes d’intérêt. Exemple: Les lobbies comme les paysans qui recadrent le contexte des discours officiels dans une lutte de mots médiatique (dimension discursive du pouvoir), comme il est arrivé avec l’initiative de la biodiversité. Il utilisent d’autre méthodes comme essayer d’influencer le pouvoir politique directement.
- Citoyens.
- Médias.
Le pouvoir
Définition
Quand on analyse le pouvoir (le P) on essaie de comprendre comment les différents acteurs, qui peuvent être individuels (un politicien) et collectifs (Conseil Fédéral Suisse), du système politique structurent leurs interactions pour arriver a un but.
Mais le pouvoir est polymorphe (pouvoir social, politique…). Alors…
- Comment savoir si une inaction ou action est du P?
- Ou pourquoi les personnes se soumettent au P des autres?
Hobbes
Hobbes écrit dans son Léviathan (1640) que le contrat social est le fondement d’un exercise légitime du pouvoir politique dans une communauté humaine. Sans un contrat social et de l’exercise de pouvoir, on vit dans un état de nature. Cet état est caractérisé par un climat de guerre permanent: homo homini lupus→ l’homme est un loup pour l’homme.
Pour éviter cela, les personnes renoncer mutuellement et rationnellement a une partie de ses libertés et pouvoirs. Comme ça, c’est une personne artificielle (l’État) qui est confié ses libertés. L’État est donc le Souverain et représente le pouvoir souverain.
Parsons
Pour lui, le P en politique est l’équivalent de la monnaie en économie. Ce le medium à travers le quel les acteurs interagissent. À travers de ce medium, des hiérarchies entre acteurs sont crées.
Mais ce medium et fluide, et difficile de quantifier. Comme il est si fluide, les acteurs sans pouvoir ou avec peu peuvent se présenter comme s’ils étaient puissants. Donc ils ont un pouvoir potentiel, une puissance, mais pas encore activé.
Cependant, les contraintes sont importantes. Il est nécessaire d’avoir des ressources, règles, coutumes, répartitions inégales, etc. Exemple: La formule magique qui composait le Conseil Fédéral. Cette règle même si elle n’est pas écrite, elle régie cette partie de la politique et par conséquent du pouvoir suisse. Les ressources sont aussi une contrainte, quelqu’un sans ressources aura du mal a exercer un pouvoir. Sa puissance va dépendre de sa crédibilité en gros.
Conceptions
- Institutionnaliste. Le P serait donc synonyme de gouvernants au sens large du mot. Exemple: Quand on parle de séparation des pouvoirs dans les États.
- Substantialiste: Le P est aussi un instrument pour arriver a certain buts, comme le capital dans l’économie (sens économique du terme). Un détenteur de P peut en tirer un profit. C’est le P de faire quelque chose.
- Interactionniste: Un relation sur quelqu’un. P sur quelqu’un.
Dimensions
Rationaliste
Les acteurs dans la dimension rationaliste du P sont rationnels, autonomes et individualistes. Il mobilisent la rationalité pour atteindre des objectifs, au détriment de l’intérêt d’autres.
Les rapports de P sont asymétriques ici. Selon Peter Blau, le P est le résultat d’un déséquilibre dans les transactions d’acteurs avec des ressources inégales.
Selon Robert Dahl ceci est comme ça: A a du P sur B puisqu’il peut amener B à faire des choses qu’il n’aurait pas fait autrement. Les conséquences du P ne dépendent pas de l’intention de A, elles auraient pu être bonnes.
Exemple: Un président qui peut décider qui va a la guerre. Donc ils nous force a y aller. Ses intentions? Peut être bonnes. Mais cela n’influence pas comment terminera le conflict.
A peut aussi ne pas activer son pouvoir, donc il est juste puissant. Le P est l’actualisation de la puissance.
Structurelle
Dans ce cas une interaction n’est pas requise. Le p manifeste son effect aussi en l’absence de relation directe entre A et B.
Ici, le P et la position structurelle son indissociables. Et la structure détermine la possibilité d’action des acteurs. Cette dimension a deux interprétations:
- Selon Marx et al.: les attributs matériels de la structure organisent les positions sociales, politiques et économiques des acteurs. C’est une influence économique qui n’influence pas seulement ta position économique dans la société.
- Le P politique est le P organisé d’une classe en vue de l’oppression d’une autre. Il se confond avec l’État qui est au service des plus puissants. Certaines classes utilisent son pouvoir pour oppresser les autres, et l’État sert a leur intérêts de domination.
- Les interactions entre ces classes sont donc des rapports de forces.
- Et la capacité d’une classe à imposer ses propres intérêts dépend de la position qu’elle occupe dans le champ du pouvoir. Cette position es le reflet de son capital économique.
- Selon Bourdieu et al.: accent sur le P symbolique (reconnaissance, influence, etc. Exemple: un prof d’uni n’est pas riche mais a du pouvoir symbolique) et les privilèges qui en découlent.
- Pas de déterminisme matérialiste.
- Rapport équilibré entre acteurs et structures. Il y a des structures, mais les acteurs peuvent transformer ses propres conditions sociales et escalader cette hiérarchie.
- L’importance de la contingence (circonstances imprévues. Exemple: Un jeune musicien devient célèbre avec une chanson virale, qui pourrait avoir passée inaperçue si on était dans un autre moment ou place.).
- Le capital économique est une source de P parmi d’autres comme le capital culturel ou social.
- Diversité des champs d’actions comme le littéraire ou économique. Chacun de ces champs a ses règles, qui doivent être maîtrisés pour en tirer un bénéfice sur les autres acteurs. Exemple: Prix Nobel de la littérature qui n’a pas d’autorité dans le domaine économique, et qui devrait utiliser des skills différentes pour obtenir ce P dans le domaine économique et pas dans le littéraire.
Discursive
À travers le discours les relations de pouvoir se trament. Le discours est ici une série de représentations et de pratiques à travers lesquelles des significations sont produites et des identités constituées. Il établit aussi les relations sociales et les résultats politiques et étiques (puis qu’il les rends plus ou moins possibles).
Michel Foucault était d’accord avec cette approche. Selon lui:
- Le P qui peut exercer le politique sur les individus n’est pas forcément par le recours explicite à la force.
- C’est en faite le P politique qui peut chercher a faire que les individus s’autogouvernent.
- Pour que les individus intègrent des connaissances et normes auxquelles il se soumettent pour se conformer à la normale, le P politique recours au discours.
- Le discours assure donc la complicité entre le P et la connaissance.
- Ce que nous pensons être la vérité (connaissance) influence la manière dont certaines entités exercent le pouvoir envers nous.
- Le P formate les individus et établit un système de significations et souligne ce qui est faisable.
- Tiers-monde ou migrant sont des catégories discursives qui répercutent sur le sujet designé et influencent a ce qui peut s’attendre en tant qu’interaction.
- Le P est décentralisé, diffus et fluide. Donc il n’y a pas de pouvoir ni de centre clairement identifiable. Il y a seulement des rapports de pouvoir. Ce n’est pas seulement l’État qui utilise ce P mais les écoles, prisons, etc.
- Hard power/Soft power (Nye 2004).
- Hard c’est la force→ Militaire étasunienne.
- Soft c’est la subtilité→ Hollywood.
- Joseph Nye a développé ces concepts.
- Exemple de dimension discursive: L’initiative sur la biodiversité rejetée. Un type de discours (celui de l’Union Syndicale Suisse) a gagné et un autre ne l’a pas fait. Dans les journals, les supporteurs de cette initiative ne parlent pas de changer son contenu mais la formulation de son discours.
Légitimité
- Fonder un P sur la force est difficile. Les pouvoirs politiques aspirent à être reconnus et acceptés.
- Ceux qui exercent le P ont besoin d’un assentiment de leurs sujets pour obtenir d’eux une obéissance volontaire.
- La légitimité est importante, elle justifie le P.
- Même les régimes autoritaires en ont besoin.
- Exemple: L’experiment Stanley Milgram.
Définition
- Selon Lipset: la L d’un système politique vient de sa capacité à engendrer et maintenir la croyance de ses sujets en lui. Donc ils doivent penser que les institutions politiques actuelles sont les meilleures pour la société.
- Easton: pour lui, c’est la conviction qu’il est juste et convenable d’accepter les autorités et de leur obéir en se soumettant aux prescriptions du régime politique.
- La L est doublement nécessaire:
- Pour les gouvernants puis que là leur P semble bien fondé aux yeux des gouvernés
- Pour les gouvernés puis qu’ils ont besoin de croire qu’il ne font pas que subir une domination absurde, mais qu’elle a un sens et se justifie.
Croire
- Machiavelli dit que pour lui gouverner c’est faire croire. Le Prince gouverne la société grâce à un jeu habile de contrôle et de manipulation des circuits du pouvoir.
- Pourquoi les individus croient en des décideurs, en les obéissant, et comment ils font croire?
Weber
Pour lui, il y a trois idéaux-types de légitimité (Pour lui un idéal-type est un outil méthodologique abstrait qui aide a comprendre la réalité sans prétendre que les caractéristiques de ce type ce retrouvent toujours comme ça dans les phénomènes observés.). C’est des idéaux-types parce que ces types de légitimité se basent en ce que la population pense que les choses devraient être:
- Rationnelle-légale: Le pouvoir repose sur une organisation bureaucratique, l’administration publique. Les gens obéissent a une administration qui est composée par des bureaucrates expérimentes (supposément).
- Traditionnelle: On fait ça parce que c’est la tradition, donc on la suit. Un groupe de personnes a toujours décidé les règles d’un village et les autres il obéissent. C’est la tradition et il n’y a pas une raison pour se rebeller.
- Charismatique: On considère une personne comme notre père ou mère, on est attachés. On dirait qui’il fait des choses dont on n’est pas capables (surhumain). Il défend avec de la charisme une grande cause avec laquelle on s’identifie.
- Sa grande cause elle varie. Exemple: Une personne qui avec un discours charismatique défend la cause d’une partie de la population.