Les coûts sociaux de la R.I

L’urbanisation

Paul Bairoch fait un lien entre la R.I et l’urbanisation. Et ceci est vrai, un mode de vie urbain va devenir la règle. C’est pas notre mode de vie, pas des mégapoles, mais des villes qui montrent l’essentiel du phénomène urbain en étant plus modestes. Ces critères ont évidemment changé, il sont juste pour étudier l'époque de la R.I. 5 mille habitants ça peut être des villages en quelque sorte.

Les bassins industriels

Les pays qui ont atteint l’industrialisation ont perçu l’apparition de bassins industriels. Jusqu’à ce moment les villes avaient un rôle administratif mais avec l’industrialisation on a une fonction industrielle de ces centres urbains. Les personnes viennent travailler dans l’industrie et cela débouche dans une hausse de la population urbaine.

Au 19ème siècle, avec ces bassins industriels, le travail rural du putting-out system disparaît. Dans les champs il est maintenant plus profitable de juste cultiver et l’industrie est plus productive dans les villes, même s’il y a toujours des industries qui exploitent ce type d’ouvriers. Il y a une hausse de l’emploiement dans l’industrie, certaines villes étaient très specialises dans un secteur, mais une grande disparité (dans la Russie l’industrie n’est pas une grande partie de l’emploi.). C’est pas seulement les bourgades qui grandissent mais des nouvelles villes qui apparaissent.

Cependant, les conditions des travailleurs sont mauvaises:

Les pays noirs

Développements différents. Il y a des pays connus comme noirs puisqu’ils ont une pollution infame, avec une industrie très charbonnière. Il y a une contradiction entre la modernisation et ses progrès face aux mauvaises conditions de vie. Il n’y a pas de transports publiques donc les ouvriers vivent le plus près possibles de leur postes de travail. Les entrepreneurs vont s’associer pour construire des logements dans de zones ouvrières et accueillir plus de population. Les maisons et les usines sont liées, avec la sidérurgie vivant au cœur des quartiers résidentiels ouvriers.

Explosion démographique

Construction sans planification ni infrastructures

Demande de main d’oeuvre importante et massive comme résultat de l’explosion de cette industrie. L’extraction de charbon était laborieuse et nécessitait une masse importante de travailleurs, la population des ces bassins c’est multiplié par 10. Ils captent beaucoup de gents qui cherchent des emplois. Ces villes grandissent sans planification, avec un besoin en infrastructure qui est difficile à satisfaire gens pas contents.

Cette manière de construire a débouché dans une dualité urbaine, des villes ou l’ancien centre et les slums cohabitent.

Changement de vie

En venant de la campagne cette population pouvait compter sur des sources de nourriture comme des œufs et maintenant ils dépendent de son salaire et sa capacité pour trouver à manger.

Les villes ne sont pas préparées, pas assez de marchés et prix prohibitifs à cause des abus des marchands. Comment on solutionne cela? Les entreprises voulaient que les ouvriers puissent survivre avec un salaire bas: le truck-system.

  • Un système de paiement en troc, payer les ouvriers à travers l’alimentation (kilos de blé etc…) on leur donne des jetons pour acheter des trucs à l’entreprise.
  • Des fois il y avait des systèmes de boulangers dans les entreprises qui nourrissaient les ouvriers après.
  • Exploitation, on est payés juste en nourriture et on ne choisit pas ce qu’on achète.
  • La qualité des biens elle est médiocre.
  • On garantit une débouche pour tout ce qu’on achète, les ouvriers sont obligés a acheter quoi.
  • Nourriture chère. Ils reçoivent moins d’argent (maintenant remplacé par nourriture) donc moins de pouvoir d’achat.
  • On incentive les ouvriers pour qu’ils achètent les biens que l’entreprise a acheté (double exploitation).

Ce sweating system a été aboli après des diverses manifestations sociales.

En Belgique ils ont par contre essayé d’appliquer une politique de construction urbaine proactive avec des écoles et etc, ce qui a l’avantage de retenir les ouvriers dans les villes.

Contrôle

L’employeur il va vouloir que la main d’oeuvre reste a la cité et ne la quitte pas, ils vont être surveillés.

Paternalisme, on considère les ouvriers comme des enfants qui doivent être protégés. Leur vie était difficile et ils se tournaient vers l’alcohol et le jeux. Ceci débouchait dans une discrimination des hautes classes envers les basses et des journaux sur les travailleurs.

Finances

Le gouvernement veut faciliter l’investissement et le crédit et pour dynamiser cette croissance il devient plus laxe.

Division

Donner un toit a tout le monde débouche dans la nécessite de séparer les classes dans des quartiers différents.

Les villes textiles

Une industrie plus chill et moins lourde pour l’environment, avec des salaires plus élevés et une hausse du % de femmes dans les usines. 1000 tonnes de laine brute 160000 au 19ème siècle (demande de laine). Donc la population augmente de manière importante dans les villes textiles.

Évidemment les marchands (population de service) et d’autres personnes s’installaient aussi dans ces villes comme résultat de cette industrialisation.

La loi d’Engel

Il analyse les salaires des ouvriers et constate la relation inverse entre le revenu d’un ménage et ce qu’il va dépenser. Plus une famille et pauvre plus elle doit consacrer son argent à son entretien physique, même si les familles riches consomment des biens plus chers et elaborés. On est dans des rapports de dépense, la loi ne dit pas que les menages vont dépenser moins de façon absolue dans la nourriture. C’est aussi vrai que les impôts inégalitaires appliqués dans les biens qui affectent plus les pauvres augmentent cette différence, surtout de nos jours.

Une alimentation déficiente

Les pommes de terre et le pain sont populaires mais la viande n’est pas si consommée.

La mortalité des populations industrielles

Paradoxe de la croissance

Dans les villes industrielles anglaises vers 1820-30, au Creusot vers 1840, en Belgique orientale vers 1850-60, aussi tard qu’en 1900 à Bilbao, l’espérance de vie à la naissance tombe à 30 ans. Accidents de machines, mauvaise alimentation, exposition des enfants aux maladies… Les adultes sont alcooliques. Les gens sont des vieillards avant l’âge.

Cependant l’espérance de vie augmente dans les campagnes voisines.

Le choléra

Ces conditions favorisent le retour des pandémies depuis l’Asie et passant chronologiquement par divers pays cause 20000 victimes seulement a Marseille. Il va provoquer la confusion chez les médecins sur comment le soigner du a la vitesse a laquelle elle se propage. Les élites économiques ne sont pas tellement touchés et ont une attitude méprisante, ce qui débouche dans des tensions sociales élevées.

Louis-René Villermé conclus sur Paris qu’il existe une grande inégalité face a la mort, les classes laborieuses sont décimées. Dans certaines villes des commissions médicales émergent pour essayer de stopper l’épidémie. A Paris les chiffoniers font des émeutes, un nouveau système de ramassage d’ordures est mis en place (hygiène contre le choléra) ce qui ne leur convient pas. Le choléra est une invention de la bourgeoisie pour affamer le peuple aux yeux des travailleurs. Le racisme de classe s’accentue chaque fois plus.

Médecine

Les médecins essaient d’utiliser les méthodes empiriques pour curer la choléra mais ceci n’est pas économique et ne marche pas. Les classes d’élites étaient toujours moins affectées.

L’arrivée des pratiques asiatiques (charlatans) et exotiques pour curer la maladie ridiculise la médecine et empire la mortalité de la choléra.

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