Les Trente Glorieuses
De la guerre à la croissance
Pendant le 20ème siècle il y a eu pas mal de crises, qui ont arrivé dès le début de la R.I. En 1929, une crise spécialement importante qui part des E.U fait réfléchir, en mettant fin aux illusions sur l’éternelle croissance de l’économie capitaliste et américaine naissante. La crise prendra un tournant mondial (suds) à cause d’une baisse dans la consommation des pays du nord. Un rôle renforcé de l’État se prépare.
Cette crise entraîne aussi un grand traumatisme et une période d’inflation qui explique la WW2.
Coûts de WW2
Il y aura des nombreuses pertes militaires, mais aussi civiles. Ceci cause de pertes importantes par rapport à la population totale. Les civils représentent 2/3 de la population totale à cause des bombardements (nouvelles formes d’armement) et le génocide.
De la même manière, il y aura des nombreux déplacés. Par ailleurs, un monde bipolaire émergera. Celui ci sera divisé par le rideau de fer, baptisé par Churchill.
La survie et la reconstruction sont au cœur des préoccupations. Maintenant que les économies se sont effondrées, les pays se demandent comment se ravitailler. Environ 10-12 années de production sont perdues. Les alliés sont en créance envers les EU, celui ci va les aider à se reconstruire puisqu’il ne peut pas croître seul. Les EU réfléchissent sur comment reconstruire l’Europe, mais sans l’amener forcement à la situation d’avant guerre.
Reconstruction
Il y avait un discrédit envers l’idéologie néolibérale, une réflexion sur le rôle de l’État dans l’économie apparaît. On ne veut pas retourner à la situation d’avant guerre, mais progresser.
Les EU ne veulent pas répéter les erreurs du passé, mais construire une Europe solide. Le traumatisme du début de la WW2 comme résultat de la WW1 existe toujours. Après 3-4 ans (vs 7-9 pour WW1), la production retourne aux niveaux normaux.
Ceci était possible grâce au Plan Marshall de 1947, où Truman encourage les EU à aider l’Europe. Ceci permettra aux pays européens de dégager leur ressources pour se reconstruire. De 1948 à 1952 on donne 13,2 milliards de $. Après la WW1 ont faisait des prêts mais pas des dons. Ceci était un changement de perspective brutale. Ça a aussi aidé aux EU à garder l’emprise sur l’Allemagne de l’Ouest.
Pourquoi
Cette aide va toucher la FR (21%), GB (20%), RFA (11%) et Italie (11%). Il n’y a pas seulement un objectif humanitaire. L’Europe est un des consommateurs essentiels des EU et ils ont besoin de conserver ce marché. C’est un don, mais il y aura des retours.
Les EU veulent briser le protectionnisme et favoriser le libre échange pour s’assurer que les autres pays commercent avec eux. Mais il y a aussi une raison géopolitique, puisque l’objectif était d’instaurer une Europe alliée des EU dans un contexte bipolaire où l’URSS veut la rendre communiste. En faite, l’Europe de l’Est devient un satellite soviétique.
Accords
Certains sont présents dans la Séance 3,4-WW2:
- En 1945, l’ONU est née avec la Charte de San Francisco. Elle est crée sur la base d’un monde bipolaire pour remplacer la SDN. L’objectif était de favoriser la cooperation et mettre fin aux guerres internationales.
- Bretton Woods (juillet 1944): Là on voit naître la BIRD et le FMI. La BIRD investit dans le pays et fait des prêts pour favoriser les politiques de développement. Sa mission ne change pas mais les leviers pour y arriver et ses objectifs oui. Le FMI va marcher jusqu’à 1971, il instaure la monnaie d’échange (dollar $) qui a une parité fixe avec l’or et s’impose comme monnaie internationale. Les monnaies nationales sont reliées au dolar.
- La GATT en 1948: On veut une liberalisation pour renoncer au tarifes et la discrimination au produits étrangers. De cette manière on s’accorde sur certain principes pour former un nouvel ordre.
Dans ce nouvel ordre les EU sont au centre de l’échange et l’Europe est son principal partenaire.
Croissance
Tout est en place pour croître et reconstruire les pays. En 1971, le rôle du dolar finit et une période troublée par l’inconvertibilité commence. La GB va rester à distance du marché commun européen qui sera crée pendant un certain temps. Il y aura des disparités géographiques dans ce processus, par exemple le gran changement dans l’Allemagne qui se relève tout d’un coup.
Facteurs
Immigration et éducation
La population est décimée, mais il y a un boom géographique et on a une bonne offre de travail. L’enseignement secondaire s’améliore et la qualité de la main d’oeuvre change positivement. Chaque pays vont bénéficier aussi d’un influx de main d’oeuvre comme l’Allemagne (surtout RFA).
Agriculture et main d’oeuvre
La main d’oeuvre de l’agriculture va être libérée pour l’industrie, même si elle n’est pas si qualifiée elle aide le secteur secondaire. On rattrape le retard (17% 25% de la richesse investie dans la technologie). Le taylorisme et le fordisme est imposé ce qui innove dans le secteur et alimente la croissance.
Fordisme et consommation
Le compromis fordiste (augmentation des salaires) améliore les niveaux de vie. La main d’oeuvre va être apaisée. Puis il produisent puis ils vont gagner large, ce qui est une régulation inédite du capitalisme qui encourage la main d’oeuvre.
Les ouvriers ont maintenant la capacité de consommer (ils dépensent moins dans l’alimentation (Séance6-Chapitre6HESG). Chacun est maintenant conscient de l’importance de que l’économie tourne bien.
L’État et rôle d’ouverture
Les États vont se rendre compte de l’importance de l’ouverture des marchés, le prix des transports est considérablement réduit. On peut importer une chemise de l’autre bout du monde mais le prix ne change pas trop. Le Traité de Rome 1957 instaure le marché commun en Europe.
L’État prend un rôle important avec la nationalisation des entreprises et la régulation des marchés. Le système monétaire de la libre sterling est longtemps mort et le $ s’est imposé.
Société de consommation
Effets
On arrive à un stage où une société de consommation est crée: Pas vraiment de fétichisme de la croissance. Ceci puisqu’elle entraîne des effets négatifs envers l’environnement et le climat de notre planéte. Les premiers mouvements écolos n’arrivent pas jusqu’à récemment.
Sols détruits et maisons
La surexploitation des sols est causée par l’agriculture intensive et la grande demande de matières premières. Cette nouvelle société débouche dans une croissance jamais vue auparavant des villes et les banlieues. 8 personnes pouvaient vivre dans une pièce, cette croissance se fait dans une complète anarchie. Les personnes émigrent depuis la campagne au villes. Les paysans étaient fiers d’obtenir un logement social pour pouvoir y vivre et avoir un chez-soi.
Logement et familles
Dans la France l’accès au logement était très important mais pas toujours évident, comme résultat de cette croissance. Cependant, pas tout le monde était intégré dans ce marché. En réalité il y avait un modèle familial ou l’homme est le main breadwinner. La tutelle masculine (emancipation économique) sur la famille en 1988 dans la Suisse. En France c’est en 1965.
Le miracle de la RFA
Après deux guerres mondiales, des destructions massives et le fardeau des réparations, la RFA commence à se relever. Entre 1951 et 1960, la croissance annuelle atteint environ 9 %, marquant le début du Wirtschaftswunder (miracle économique). Avant la construction du mur de Berlin, un important afflux de population contribue à l’expansion économique. Les Konzerns jouent un rôle clé dans cette reprise, consolidant leur position dans des secteurs stratégiques comme la chimie, l’automobile et l’ingénierie.
Les konzerns à Nuremberg
Cependant, cette renaissance économique est marquée par des tensions historiques. Les dirigeants d’entreprises telles que Krupp, qui avaient collaboré avec le régime nazi, sont jugés à Nuremberg. Les Alliés, apprenant des erreurs du passé, adoptent une stratégie différente. Ils veulent éviter d’affaiblir l’économie allemande et s’appuient sur la RFA comme un rempart contre le communisme pendant la guerre froide. Cela se traduit par une aide internationale significative, notamment via le Plan Marshall, et par la mise en place de réformes structurelles.
La Soziale Marktwirtschaft : le modèle de l’économie sociale de marché
L’une des clés de la réussite allemande réside dans l’adoption de la Soziale Marktwirtschaft. Ce modèle économique, introduit par Ludwig Erhard en 1948, combine les principes du libre marché avec une forte régulation sociale pour équilibrer croissance et justice. Avec l’introduction du Deutsche Mark, une nouvelle monnaie, la stabilisation monétaire et la confiance économique sont restaurées. La monnaie est différente, on veut quelle soit forte pour éviter la dévaluation (il y avait un traumatisme après la crise de 1929 et ceci a causé une peur envers rejoindre l’UE). Les EU dévaluent l’ancienne monnaie et créent une nouvelle qui équivaut a 10 Reichsmark. L’ALL veut éviter revenir au passé et collabore avec les américains.
Points centraux :
- Réduction du rôle de l’État : Les mécanismes de marché sont privilégiés, mais l’État reste garant de la régulation et de la redistribution (ordo-libéralisme).
- Promotion de l’investissement et de la consommation : Des réformes fiscales et des politiques monétaires favorisent l’essor des entreprises et le pouvoir d’achat des ménages. La nouvelle monnaie va favoriser l’investissement étranger. Sa grande valeur a pénalisé les exportations mais l’ALL a progressé quand même. Il y a un contrôle de l’inflation qui stabilise la monnaie pour qu’elle ne perde pas du pouvoir d’achat. De 1950-1970 9.5%+ d’investissements par an. On met des intérêts bas sur les prêts, ce qui augmente la consommation.
- Modération salariale : Les syndicats coopèrent avec les employeurs pour maintenir la compétitivité tout en augmentant progressivement les salaires. Il y a un consensus social. Comme ça les prix restent stables et la monnaie ne perd pas de pouvoir. Il y aura aussi une abondance de main d’oeuvre grâce à l’immigration.
- Libre-échange et intégration européenne : L’ouverture au commerce mondial et la participation active à la construction européenne (CECA, CEE) renforcent l’économie allemande. Le protectionnisme est abandoné et la RFA adhère à l’esprit de Bretton Woods.
- Spécialisation industrielle : Les Konzerns se concentrent sur des secteurs d’excellence, comme la chimie, l’automobile et l’ingénierie. Les produits allemands vont aussi commencer à être considérés comme haut de gamme.
- Politique sociale prudente mais innovante : Les assurances sociales et le modèle de cogestion (Mitbestimmung) intègrent les travailleurs dans les décisions des entreprises, tout en limitant les inégalités.
Un cadre politique et social favorable
Dans ce contexte, la recherche et l’innovation sont fortement encouragées. Parallèlement, des politiques visant à soutenir la création de familles et la stabilité démographique renforcent le tissu social. Ce modèle, qui équilibre liberté économique et régulation sociale, permet à la RFA de devenir rapidement une puissance économique mondiale et un modèle de reconstruction après les traumatismes de la guerre.
Suisse proche du modèle de la RFA
La Suisse partage plusieurs caractéristiques avec le modèle économique allemand, bien qu’elle conserve des spécificités uniques.
Une politique sociale plutôt faible
- Comme en Allemagne, la Suisse privilégie une économie libérale avec une intervention limitée de l’État dans les domaines sociaux.
- Les protections sociales existent (assurance vieillesse, chômage, santé), mais elles sont souvent moins généreuses qu’ailleurs en Europe. La responsabilité individuelle et le rôle des assurances privées y sont valorisés.
- L’AVS et etc est bien moins importante que dans les autres pays voisins et proche du modèle allemand.
Le rôle du Franc Suisse
- Le Franc suisse joue un rôle crucial dans l’économie du pays, servant de valeur refuge internationale grâce à la stabilité politique et économique de la Suisse.
- Cette monnaie forte attire les investisseurs étrangers et contribue à la prospérité économique, bien qu’elle puisse freiner les exportations en rendant les produits suisses plus coûteux.
Un élément original : la paix du travail
- La « paix du travail » est un accord informel entre les syndicats et les employeurs suisses depuis 1937. Elle repose sur l’engagement des syndicats à ne pas recourir à des grèves en échange de négociations collectives régulières et de conditions de travail favorables. Ceci a commencé dans la métallurgie pour éviter les conflits comme les grèves.
- Ce système assure une grande stabilité sociale et économique, favorisant l’attractivité de la Suisse pour les entreprises internationales.
État-providence et société d’abondance: de Ford à Beveridge et Keynes
L’émergence de ce système n’est pas rapide, les voies sociales tardent à être mises en place et le question sociale n’émerge qu’au 19ème siècle. C’est une période de croissance positive économiquement ce qui facilite son apparition. Il va faire partie des droits des citoyens.
Il va aider les personnes en difficulté pour sécuriser la société de consommation, puisque les travailleurs sont des consommateurs. Marshall disait déjà que la citoyenneté s’est élargie pendant les diverses époques Séance 12-L’État Providence. Mais il y a une critique politique puisque cet élargissement est plutôt vers le masculin.
Après WW2
Au 20ème siècle l’État Providence moderne apparaît. Les assurances sociales vont apparaître petit à petit dans plusieurs pays Séance9-Chapitre9HESG, même avant WW2. Cependant après WW2 il s’intensifie. En GB une commission se réunit en 1942 pour protéger les citoyens des risques sociaux importants (pauvreté, famille, maladies).
Beveridge écrit un rapport, qui concerne toute la vie des citoyens et développe la nécessité de protéger tous les citoyens from the cradle to the grave.
Universalité
Les assurances étaient liées à des contributions, mais pour Beveridge on a tous le droit à l’assurance même si on n’est pas affiliés ou on n’a pa financé le système (manque d’argent de certaines personnes). On veut libérer les individus du besoin à travers d’un système à approche universelle. Dans l’Allemagne de Bismarck si on contribue pas on reçoit pas.
Beveridge énonce ses trois U:
- Universalité: Toute la population est concernée. La protection s’étend à l’ensemble de la population et pas seulement aux ouvriers qui par le biais de leur emploi ont une protection.
- Uniformité: Les prestations ne sont pas liées à la rémunération précédente. C’est pas une assurance, peu importe ce que t’as perdu tu va recevoir la même chose. Ceci est un problème, les conditions de vie (campagne, ville, etc) ne sont pas toujours les mêmes: Quel seuil on doit choisir? Combien doit-on donner? C’est la limite critiquée de ce système.
- Dans le système de Bismarck les prestations étaient proportionnelles.
- Unicité: Un seul service étatique vient gérer ce système social. On est plus reliés à des organismes privés. On finance ce service par l’impôt. Peut-être qu’on aura jamais besoin, et une autre personne utilisera notre contribution. C’est la base du système. Le système repose sur la solidarité et l’État gère les risques de tout les citoyens couverts.
Début de l’État providence
C’est le début du welfare state. Chaque état aura des variantes mais on va apercevoir une diffusion à travers le monde occidental soit-disant développé. Cet outil va permettre au partis travaillistes de gagner les élections. Chaque fois on va financer plus de choses (vieillesse, etc). La richesse est taxée et finance cet état. Pour la Suisse ce plan est mauvais et incompatible avec le fédéralisme et l’intervention d’acteurs non-étatiques, on met en place un système alternatif.
Politique
On va considérer que l’égalité des droits démocratiques doit s’accompagner de l’égalité des droits sociaux. En FR le FP lance les congés payés et d’autres mesures en 1936. De la même manière la déclaration des Droits de l’Homme de 1948 dit: Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille. Elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
Critique féministe
Les conservateurs critiquent, mais aussi les féministes. Cet état met trop l’accent sur un modèle de famille de breadwinner ou les femmes étaient bénéficiaires en dépendant de ces hommes. Il y aura aussi un débat puisque la situation sur le marché des femmes et des hommes n’est pas la même et ce système favorise les familles avec les enfants ce qui maternalise la figure des femmes. Après la mise en place de structures égales pour l’éducation, l’égalité s’améliore un petit peu.
Keynésianisme
Pour Keynes la redistribution de l’impôt menait à la consommation de masse et la croissance économique. Les gens aiment le système, ce capitalisme régulé. L’État est protecteur et pas seulement gendarme, il sanctionne et protège. Par exemple: Poor Laws de 1834 qui stigmatisaient les pauvres et les criminalisaient. Maintenant c’est moins criminalisant. Avant ceci c’était la famille qui devait te protéger. Ceci prospère jusqu’à 1971 quand les conservateurs retournent.
Mais pendant les 30 glorieuses Keynes s’impose. Après le trauma de 1929 -que Keynes relie avec l’autoritarisme- il est clair que laisser le marché se régler tout seul n’est pas compatible avec la démocratie. Lui il veut l’intervention de l’état. Ceci permet de rééquilibrer le système.
L’impôt sur la fortune et la baisse des taux d’intérêt devaient, selon les termes de Keynes, permettre “l’euthanasie du rentier et du capitalisme oisif.
- Consommer et pas épargner, l’argent vaut plus maintenant puisqu’il permet de faire plus d’argent. Faire circuler de l’argent amène du dynamisme.
Pour Keynes, il est important d’étudier la demande et pas seulement l’offre. L’offre ne fait pas sa propre demande. Si les revenus sont bloqués dans l’épargne on consomme pas et on a une crise de surproduction.
Multiplicateur keynésien
On commence avec un état qui a des recettes et des sorties. Mais tout d’un coup on a une menace comme une dépression économique. Il y a moins de recettes mais plus de sorties. On doit payer le chômage, etc. La depression se multiplique chaque fois plus (Ex:1929 et son effet dans les suds) chaque fois on consomme moins et on produit moins. Plus de chômage et plus de dépenses et moins de recettes. Avant en s’en foutait, on pensait que le chômage c’était frictionnaire et temporel comme changer de travail. Mais pour Keynes c’est un problème de dynamisme.
Les banques peuvent réinjecter cet argent MAIS seulement si les entreprises veulent investir et donc empruntent. Dans ce cas elles sont effrayées, elles investissent pas.
Si ceci arrive l’État doit agir pour stimuler l’économie, il doit s’endetter si nécessaire. En fin de compte, il investit en lui-même. Il doit créer des projets comme des éoliennes ou des hôpitaux pour faire bouger l’argent. Ceci va créer des emplois et par conséquent de la consommation avec un pouvoir d’achat en hausse. Selon Keynes 100 millions de CHF dépensés peuvent générer à l’infini beaucoup plus d’argent, c’est le multiplicateur keynésien. Il y a des effets entraînants comme dans la dépression, mais positifs.
Ceci change la vision libérale à une d’interventionnisme public. Après le choc du pétrole les idées keynésiennes sont détruites par le retour conservateur. De nos jours comme les gens peuvent des fois acheter des biens étrangers on réduit l’effet multiplicateur. En plus, la question de la dette publique (surtout dans les suds qui s’endettent pour investir et se développer) apparaît. Comme la crise grecque des années 10.
Sécurité d’existence
Amélioration
Entre 1950 et 1973 on améliore les conditions de vie dans l’occident:
- Sécurité d’existence:
- Gain du pouvoir d’achat (grâce au fordisme).
- Réduction des inégalités:
- Convergence entre les économies. La réduction des inégalités économiques et sociales entre populations et régions, grâce à la croissance économique, à la redistribution des revenus et à une solidarité accrue.
- Droits de prestations des revenus et solidarité envers les segments précaires de la population.
Pourquoi
- Causes:
- Services:
- L’augmentation des services professionnels, éducatifs, de santé, de transport et des loisirs qui reflète une transition économique vers une société basée sur les services.
- Revenus de transfers:
- Transferts de l’assurance maladie et du chômage, etc; garantis par les prestations sociales.
- Intervention étatique multinationale:
- Il y a des échanges commerciaux et des conflicts mais en gros une pacifications des relations internationales via ce commerce et un meilleur flux. Mais aussi un meilleur ordre international avec Bretton Woods et des nouvelles relations sud←>nord.
- Services:
Société de consommation
Dans le capitalisme industriel le travailleur gagne très peu et donc le consommateur n’existe pas. Après la guerre on passe à consommer et pas juste produire. Cette nouvelle conception va se répandre par le monde et on va avancer au delà de satisfaire nos besoins vitaux.
Une société qui consomme de manière infinie et de laquelle se nourrit le capitalisme. La american way of life était justement ça, la création de marchés de manière constante à travers de la pub et la diversification des produits.
Cette extension de la gamme de produits entraîne le crédit populaire, le gens s’endettent pour acheter des voitures individuelles et autres biens. Les cartes de crédit vont apparaître après. Après la stagnation des revenus en 1990 ce crédit change de nature et il y a des gens qui l’utilisent plutôt par nécessité (factures, etc).
Avant il y avait pas de biens consommables comme l’ordinateur, consommait par tranches à travers de cette démocratisation (élargissement de la consommation à toutes les classes sociales grâce à l’accès facilité aux biens (baisse des coûts, crédit) et à la consommation de masse.).
Engels
Les dépenses alimentaires baissent. Les prix baissent, et la nouvelle classe moyenne (surtout pro-frontpopulaire en FR) peut se payers les loisirs et consacrer moins de son revenu à se nourrir. On est plus dans une société de statut hérité, on a des nouvelles aspirations envers la consommation.
Révolution du mod/e de vie
Il y aura des critiques à ce mode de vie comme celle de Galbraight. Dans son ouvrage il critique la surabondance de biens privés et le manque de biens privés. Il y a des nouvelles formes de pauvreté dans une société opulente qui a les moyens de l’éviter et de créer des services publics (ex:USA). Il veut plus d’impôts pour redistribuer les revenus. Pour lui les services publics sont une manière de réduire l’inégalité.