Démocratie
Pourquoi là vouloir/défendre?
- L’approche populaire: les citoyen-ne-s ordinaires doivent pouvoir décider sur les choix politiques qui les concernent: le people s’auto-gouverne (demos-cratos).
- L’approche élitaire: le peuple peut/doit seulement choisir ses leaders, qui décident ensuite pour eux.
Comment?
- Démocratie directe→ référendums et assemblées (glaris et rhôdes intérieures). Le peuple influence la politique à travers de ces mécanismes.
- Démocratie représentative→ élections des leaders qui gouverneront après.
- Le problème de la représentation des minorités à travers des quotas.
- On garantit que des représentants spécifiques vont les représenter
- Ceux là sont moins investis, leur place est garantie
- Le problème de l’essentialisme, penser que tous les membres d’un groupe sont exactement identiques.
- On légitime le système aux yeux des minorités (elles sont maintenant représentées) mais à la fois on fait l’inverse (les représentants élus pour les représenter peuvent être choisis par l’État pour les contrôler ce qui délégitime le système.).
- La communication horizontale et verticale sont quand même des avantages de cette représentation miroir de la société.
- Cependant maintenant les représentants normaux vont pas se préoccuper pour les minorités, puisqu’elles ont déjà des représentants.
- Devrait on juste laisser le parlement se former naturellement? On arriverait donc a un parlement qui représenterait l’identité (au moins idéologique) et les désirs du peuple.
- Est-ce que c’est vraiment mauvais que la majorité dispose de plus de pouvoir au parlement? C’est quand même ça l’idée de démocratie.
- Démocratie délibérative→ via le tirage au sort (par exemple) pour délibérer et échanger des idées.
Obstacles
- Selon John Stuart Mill (1861): la démocratie représentative est presque impossible, si il y a une diversité des langues ou des nationalités. Ceci a été traité dans Séance 5-Les clivages.
- Selon Brennan (2016): l’ignorance des citoyen-ne-s rend difficile de pratiquer la démocratie. Certains auteurs disent qu’il serait adéquat de faire passer un test avant de laisser voter.
- Le danger du populisme. Exemple: Les USA pendant l’attaque au Capitole.
Définir et mesurer
Les États sont plus ou moins démocratiques. Mais comment peut-on mesurer la qualité de la démocratie dans ces États? Il y a trois défis, selon Bühlmann (2012):
- Comment définir/conceptualiser la démocratie?
- Comme la mesurer?
- Comment agréger les données?
Conceptualiser selon le democracy barometer
Définition non minimaliste (minimaliste étant juste le peuple décide dans des elections régulières… et c’est tout.) de la démocratie. En vrai ils combinent deux modèles de démocratie.
On met de coté le fait qu’on doive baser la démocratie sur ses résultats et on se concentre sur ces procedures (Meyer).
- Doit on baser la démocratie sur des regles et pas les résultats?
Cette mesure est faite selon 100 indicateurs objectifs, pas seulement avec une approche de iure mais aussi de facto.
Exemple: USA
Modèle liberal
Démocratie basée sur la question d’égalité, mais il doit aussi y avoir un nombre de libertés indépendamment de ce que pense la majorité. Ceci pour éviter la tyrannie de la majorité. L’objective est d’éviter que les minorités soient opprimés par le reste, c’est ça le valeur des lois comme la constitution.
Modèle participatif
A quel point est-ce que la population participe?
Trois principes
- Liberté: protections des droits et libertés individuelle via l’État de droit (vie, opinion, etc.)
- Egalité: inclusion politique, respect et dignité égales (droit de vote du poids egal, pas de test de competence, etc.)
- Contrôle: accountability et responsiveness de la part des représentants politiques. A atteindre notamment via les elections compétitives (et éventuellement les referendums) mais aussi via les checks and balances.
Indexes
- Freedom House
- Polity Project
- Vanhanen Index
- Democracy Barometer (nouveau, d’origine Zurichois au Centre d’études sur la démocratie d’Aarau).