Pauvreté et politiques de développement
Obligations des Etats de mettre en place des systèmes sociaux
Obligations juridiques

- Engagements par des traités sur les droits de l’homme.
- Doivent donc respecter certaines règles.
- Devoir de protéger les plus vulnérables.
- Accent mis sur l’aspect que c’est lors un droit fondamental.
Sources normatives
- (Charte de l’ONU)
- Déclaration universelle des droits de l’homme
- Texte avec un vrai impact
- Adopté par l’AG de l’ONU
Traités sur les droits humains (tous les Etats sont liés par au moins un de ces traités)
- Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturelles (PIDESC)
- Texte général
- Convention contre la discrimination des femmes.
- Convention protégeant les droits des handicapés.
- Convention sur les droits de l’enfant.
- Institutions qui sont chargés de contrôler le respect de ces traités sont lourdement attaqués et presque incapacités (coupes de budget).
Conséquences de la reconnaissance de la sécurité sociale comme droit humain
- Rappel pour les Etats que la sécurité sociale n’est pas de la charité
- Pas une option politique pour les Etats
- Etats sont mener à respecter leurs propres obligations
- Souvent des obligations juridiquement contraignantes
- Obligations vers des résultats
- But d’aller du point A au point B
- Obligations vers le processus
- Demande aux Etats d’utiliser les interprétations existantes pour aller du point A au point B
- Etats doivent faire des rapports sur ce qu’ils font pour mettre en œuvre leurs obligations (vers un comité)
- Directives donnés (appuyé largement sur la Convention 102 de l’OIT)
- Contrôle sur les Etats par ce même comité.
Obligation politique
- Initiative commune des Nations Unies pour un socle de protection sociale (Recommandation 202 de l’OIT)
- Agenda 2030 (1.2, 3.8, 5, 8, 10)
- Engagement politique et morale des Etats
- Contrainte institutionnelle
- Mise en œuvre sous contrôle de l’ONU
- Vérification du progrès des Etats
L’objectif de lutte contre la pauvreté

- Justice sociale mis un peu au fond:
- Controversé à cause des Etats (p.ex. USA) qui ne suivent plus ces concepts.
Sources de l’idée de justice sociale
- Plan Beveridge
- Déclaration de Philadelphie
- Charte des Nations Unies

- Traité de Londres
- Concept de la paix fondée sur la justice et la coopération sociale

- Concept de la paix fondée sur la justice et la coopération sociale
Injustice dans la décolonisation
- FMI et BM
- Politiques d’ajustement structurelle pour les pays décolonisés
- Nécessité d’ouvrir les marchés
- Pas d’implication des Etats sur leurs propres marchés
- Nécessité de contrôler les dépenses publiques
- Pays ont été poussés à reculer sur l’éducation et la santé
- Nécessité d’ouvrir les marchés
Rapport du secrétaire général (01.08.2014)
- Constat qu’il y a de la pauvreté partout
- Difficulté pour trouver des emplois (surtout aussi pour les jeunes)
- Inégalités au sein et entre les pays
- Impacts possibles du changement climatique
- Mise au focus des politiques économiques et des politiques sociales
- Hypothèse que la croissance économique va suffis pour éliminer la pauvreté (faux, il faut de la croissance sociale aussi).

- Hypothèse que la croissance économique va suffis pour éliminer la pauvreté (faux, il faut de la croissance sociale aussi).
Rôle centrale de la protection sociale dans la lutte contre la pauvreté
- Fort lien entre un système de protection sociale (même minimal) et l’amélioration de la pauvreté.

La définition de la pauvreté
Nécessité d’une définition pour pouvoir comparer les Etats.
Définition multidimensionnelle (IDH et IPH)
-
Prise en compte des facultés des individus
- Par rapport à l’éducation (p.ex. niveau d’alphabétisation)
- Âge de scolarisation
- Par rapport à la longévité et au niveau de vie
- Accès aux soins de santé
- Cadre où on vit (environnement)
- Accès à l’eau et l’alimentation.
- Par rapport à l’éducation (p.ex. niveau d’alphabétisation)
-
Différence clé : l’IDH classe le développement moyen d’un pays, tandis que l’IPM/HPI identifie qui est pauvre et pourquoi en cumulant les privations (santé/éducation/conditions de vie), utile pour cibler les politiques sociales.
IDH
Un indice composite (0 à 1) qui résume le « niveau de développement » d’un pays à partir de trois dimensions :
- Santé – l’espérance de vie ;
- Éducation – durée de scolarisation ;
- Niveau de vie – revenu national (RNB/hab.).
Il sert à comparer les pays au-delà du seul PIB.
IPH
Mesure la pauvreté non monétaire : la part de la population qui cumule des privations dans plusieurs dimensions fondamentales, typiquement :
- Longévité (santé, ex. nutrition, mortalité infantile),
- Connaissances (éducation),
- Niveau de vie (accès à l’eau potable, assainissement, électricité, logement, etc.). On parle d’« indicateur de pauvreté humaine » pour souligner que la pauvreté ≠ manque d’argent seulement, mais manque de capacités et d’accès aux biens et services essentiels.
Mouvement migratoire 2014
- Direction des migrants (surtout syriens) vers la Grèce
- Grèce comme pays avec un taux de pauvreté aussi élevé
- Relativiser le concept de pauvreté
- Pauvreté grecque pas du tout la même pauvreté comme p.ex. en Syrie.
Définition unidimensionnelle
- Seuil de pauvreté entre 1.90 - 2.15 $ par jour (fixé par la BM)
- En dessous du seuil pas de possibilité de couvrir la nourriture
- Besoin fondamental le plus important
- Revenu comme indicateur principal
- Pauvreté absolue : Le seuil de pauvreté absolue est un seuil de «pauvreté de survie» particulièrement rigoureux. En général, il est calculé en fonction du coût d’un régime alimentaire de base, l’alimentation étant considérée comme le besoin fondamental le plus important.
- Ajustement du seuil relativisé
- Pas de capacité d’acquérir les biens essentiels
- Pauvreté relative
- Calculé par rapport au revenu disponible médian
- Seuil de pauvreté fixé à moins de 60% du revenu médian
- Grand écarts en Europe.
- Seuil en Grèce à 16 € par jour
Concept de l’extrême pauvreté
- Ensemble de facteurs
- Pauvreté monétaire
- Absolue
- Relative
- Générale
- Être sous la ligne de pauvreté générale d’un pays = ne pas avoir assez d’argent pour couvrir les besoins essentiels alimentaires + non alimentaires (nourriture et loyer/énergie/vêtements/transport de base, etc.).
- Pauvreté humaine
- Exclusion sociale
- Essentiel pour le bien-être et les IDH.
- Exclusion en raison des caractéristiques propres des personnes (p.ex. Roma/Sinti)
- Empêche l’harmonisation de la société pour un progrès correct à cause de l’exclusion de certaines personnes dû à leur appartenances à des catégories sociales
- Pauvreté monétaire
- Approche recherchant la vraie cause de la pauvreté
Critique de l’approche de la Banque Mondiale ⇒ révision de l’approche
- Voir rapport de la Banque Mondiale sur la situation en Haïti

- Prise en compte de plus de facteurs
- Prise en compte d’autres besoins
- L’habillement
- Le logement
- La consommation
- Prise en compte du niveau de bien-être non monétaire.
- Prise en compte d’autres besoins
L’état alarmant de l’éradication de la pauvreté

- Réduction de la pauvreté mondiale entre 2015 et 2025
- Largement critiqué (seulement montéraire)
- Pas de réflexion correcte de la vraie situation dans des différentes parties du monde
- Aggravation de la situation mondiale après la pandémie.
- Trop optimiste, oriente les cibles vers le bas donc.
- Largement critiqué (seulement montéraire)